Maintenant que j'ai fait le masquage du bloc cylindre, je me monte provisoirement la culasse dessus, et le cache arbres à cames sur la culasse. L'ensemble va être peint en même temps.
Je remets les bouchons des sorties d'échappement utilisés la première fois (il ne faut jamais rien jeter !)
Idem avec les bouchons de champagne côté admission.
Des bouchons d'oreille servent de pour les trous de bougie.
J'ai résolu mon problème de température ambiante qui doit être comprise entre 20 et 25°C pour appliquer le peinture : impossible en février.
La chance que j'ai, c'est d'avoir un très grand sous-sol où bricoler. J'ai donc eu li'dée de me faire une cabine de peinture à moindre frais : j'ai trouvé cette serre d'occasion sur Le Bon Coin, et on est allé la démonter et la chercher ce week-end avec ma compagne. J'ai pu la monter dans mon sous-sol, et elle me servira de cabine de peinture. Donc déjà, je n'en mettrai pas partout, et le peinture pulvérisée n'ira pas se déposer dans tout le sous-sol et ce qu'il contient, mais restera confinée dans cette enceinte.
Mais surtout, je pourrai y contrôler la température ambiante. Pour ce faire, j'ai acheté ce petit dispositif. Branché au secteur, il dispose de 2 prises de courant : une pour le froid, une pour le chaud. Ce thermostat un peu spécial permet de définir la température en dessous de laquelle l'appareil branché sur la prise "chaud" se met en route, et la température au dessus de laquelle l'appareil branché sur la prise "froid" se déclenche. Je ne vais pas utiliser celle pour le froid, le refroidissement se fera naturellement par la température ambiante. Une sonde de température détecte en permanence la température ambiante à l'intérieur de la serre.
Dans la serre, et branché sur cette prise "chaud" du thermostat, un petit radiateur soufflant. Je règle la température de déclenchement à 23°C. Le radiateur se met en marche, et quand il atteint les 23°C, il s'arrête. Avec l'inertie thermique, la température peut monter à 24-25°C, mais jamais plus, et redescend alors. Et de nouveau, dès quelle est redescendue en dessous de 23°C, le radiateur se remet en marche. Avec l’inertie, elle peut tomber à 20°C, mais jamais en dessous, et se met alors à remonter.
Ainsi, je suis assuré que la température dans la serre sera toujours comprises entre 20 et 25°C comme le préconise le fabriquant de la peinture haute température que j'utilise pour peindre ce haut moteur.
Sur une ancienne chaise roulante dont j'ai cassé l'assise (trop lourd !), je pose un planche. Le support est donc tournant, ce qui est plus pratique que de tourner autour avec le pistolet à peinture. Il est aussi roulant.
J'ai la place, dans cette serre-cabine-de-peinture, de mettre une table sur tréteaux pour faire les mélanges, etc. Donc je suis dans d'excellente conditions pour travailler correctement.
Et voilà le haut moteur peint. Désolé pour la qualité des photos : les particules de peinture encore en suspension font diffuser la lumière du flash, indispensable pour prendre des photos dans cette cabine.
La semaine d'après, la peinture (2 couches) est bien sèche et je suis très content du résultat. Un beau noir brillant du plus bel effet.
Prêt pour le remontage !
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