lundi 22 avril 2019

L'atelier

J'ai donc dégagé un espace pour travailler dans mon garage. Pas facile sans pousser les murs, entre le Roadster, toujours sous sa couverture, et les étagères avec ses pièces, et tout le reste (bricolage pour la maison).

La réorganisation

Avant





 

Après

On a poussé la Raodster contre le mur afin d'avoir une allée pour passer la moto vers le fond, ce qui nous a obligé à réorganiser toutes les étagères. Il faudra juste manœuvrer un peu le Roadster quand on voudra le sortir, ce qui ne sera pas souvent tant que j’arrive pas à la faire immatriculer en France.



On a donc dégagé un très bel espace au fond du garage, qui reste accessible.





Et voilà la moto déchargée et au milieu de l'espace de travail.



 


L'électricité et l'éclairage

J'ai passé les premiers week-ends de mai à refaire l'électricité et l'éclairage de l'atelier, qui ne m'aurait pas permis de travailler dans de bonne conditions si je les avais laissé tels quels :
  • Il y avait une malheureuse ampoule au plafond, à l'entrée, plus une au mur au dessus de l'établi. Elle éclairait donc toujours la face de l'objet sur laquelle on ne travaille pas, et on travaille donc toujours sur la face qui est dans l'ombre.
  • Il n'y avait qu'un interrupteur pour allumer la lumière, qui n'était à côté d'aucune des entrées (on devait donc souvent marcher dans le noir pour l'atteindre).
  • Il y avait deux prises de courant en tout et pour tout.
  • Les câblages de tout ça laissaient plus qu'à désirer.

J'ai donc mis un tableau de disjoncteurs interrupteurs.

J'ai mis une vraie douille pour l'éclairage de l'entrée, et j'ai installé des interrupteurs pour faire un va-et-vient entre les deux entrées du garage. On peut donc allumer et étende la lumière d'où qu'on rentre ou qu'on sorte du garage.

J'ai mis 3 néons simples de 36w au plafond :
  • un juste au dessus de l'établi, pour avoir un éclairage efficace et travailler enfin dans la lumière
  • un juste au dessus de l'espace de travail au sol
  • un au dessus du Roadster.
J'ai aussi installé des blocs de prises de courant
  • 2 blocs de 3 prises de chaque côté de l'établi
  • 1 bloc de 5 prises sur le mur opposé
  • 1 bloc de 3 prises à l'entrée (c'est là que l'on charge les batteries de l’électroportatif, car on n'a pas seulement des outils d'atelier, mais aussi pas mal d'outils de jardin)

Le panneau d'outillage

Je me suis aussi refait un panneau d'outillage au dessus de l'établi.



Changement de côté pour le panneau serre-joints et tournevis, et inversion avec l'étagère de gauche. Je ne peux en effet mettre l'étau que sur la gauche l'établi, il me faut donc de l'espace autour. Ça me permet aussi de mettre le dévidoir à papier essuie-tous.


Les équipements

Il faut maintenant acheter des équipements pour pouvoir réaliser ce projet dans de bonne conditions.

Si la construction de mon Haynes Roadster m'a appris quelque chose, c'est bien que rien n'est très compliqué à condition d'avoir le bon outillage. Un outil ou un équipement inadapté peut vite transformer le rêve en cauchemar.

Pour le Roadster, l'achat de l'outillage m'avait couté presque aussi cher que le matériel et les pièces pour la construction de la voiture elle-même. Il faut dire qu'en Suède, j'étais parti de rien ou presque.

Heureusement, il me reste quasiment tout cet outillage ici et maintenant, mais je dois acheter des équipements propres à la moto.

J'ai donc acheté

Un pont élévateur moto (hydraulique)



Un support moteur d'atelier (que j'ai du adapter pour les moteurs moto, voir la fin de ce post)



Une grue à moteur ("chèvre") pour soulever et manipuler le moteurs. J'en avais une en Suède quand j'ai construit le Roadster, mais je l'avais revendue avant de partir.


Un bloc-roue avant et un lève rapide arrière (ici accrochés au plafond) pour quand la moto sera sur ses roues.


Enfin, ce qui m'a pris aussi un peu de temps, je me suis construit ma cabine de sablage. J'y ai consacré un post dédié pour plus de détails.


Et comme j'ai commencé à sabler pour faire des essais, je fais également un petit coup de maintenance au compresseur que j'ai un peu négligé au cours de ces dernières années : purge, nettoyage du filtre à air, vidange et remplacement de l'huile.


 L'atelier enfin prêt

Bref, j'ai maintenant un bel atelier, et je vais pouvoir commencer à attaquer le moteur.







 
   







Dernier détail, le support moteur.

Ma première idée était de m'en construire un avec des tubes acier que j'avais ici, de ce style là :


J'avais même commencé à faire les plans en CAO pour la réalisation


Mais vu que j'avais un bon d'achat de 30 € chez Norauto car j'avais fait une réclamation suite à l'achat de la chèvre (modèle d'expo alors qu'elle devait être neuve), j'ai opté pour un support moteur voiture du commerce. Avec la remise, le support moteur ne m'a couté que 17.95 € !


J'ai donc juste du l'adapter pour y fixer un moteur moto. En effet, ces supports conçus pour les moteurs de voiture ont des points d'attache longitudinaux car ils viennent prendre le moteur sur les fixations de la cloche d'embrayage, alors qu'un moteur de moto a des points de fixation transversaux.

J'ai bien sur trouvé l'inspiration sur internet, la modif ayant déjà été faite, et je l'ai adaptée à ma sauce




J'ai donc pris une penture de volet en acier, épaisseur 5mm (bizarrement bien moins chère qu'un fer plat brut de mêmes dimensions !), j'y ai découpé des équerres au j'ai soudées perpendiculairement. L'espacement est exactement celui du moteur.

Les pentures sont attaches aux points longitudinaux du support de moteur par des boulon M12 + rondelles. 




Bien sur, faire des équerres mobiles et ajustables en largeur m'aurait permis de les réutiliser pour un autre moteur, car celles-ci sont aux exactes dimensions du 550, mais vu le coût, la rapidité de construction, et le fait que je ne vais pas travailler sur un autre moteur avant un moment (peut-être même jamais), je suis allé au plus simple.

J'y ai glissé des tiges filetées M10, et sécurisé le moteur avec des écrous, et voilà le moteur sur son support.





Et ça tient bon !

C'est très pratique car :
  • le moteur ne prend pas de place sur l'établi,
  • il est facilement déplaçable grâces aux roulettes du support,
  • on travaille dessus à la bonne hauteur,
  • je peux même le faire pivoter autour de l'axe du support.



Me voilà donc dans des conditions parfaites pour m'y attaquer à la rénovation de ce vieux moulin.

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